Aller au contenu
Rechercher dans
  • Plus d’options…
Rechercher les résultats qui contiennent…
Rechercher les résultats dans…
Margaux02

Mon couple de gris du Gabon, besoin de votre avis...

Messages recommandés

Coucou tout le monde.

j'ai encore une fois besoin de votre regard extérieur et plus objectif que le mien, mais cette fois, il s'agit de Indie et Momo, mes 2 gris du Gabon de respectivement 7 et 8 ans.

J'ai encore des soucis avec eux. Ou disons plus justement qu'ils ont des soucis avec moi. Ils ont naturellement très envie de se reproduire, leurs périodes hormonales sont si peu espacées et si longues que je suis à 2 doigts de céder.
De leur céder un nichoir en toute vérité.

J'admet avoir procédé de la sorte avec tous mes autres couples de perroquets. Que je souhaite les laisser avoir des jeunes ou non, ils ont tous à cette période délicate de leur vie un nichoir à disposition.
Un nichoir qui va les stimuler, qu'ils vont chérir, aménager et protéger au mieux.
Puis bien sûr, les femelles pondent.

Seulement, je n'autorise pas à tous d'aller plus loin en retirant les oeufs et les remplaçant par des "faux" où en les faisant bouillir tout simplement.

Oui, c'est vrai, à dire comme ça j'ai l'impression de passer pour un monstre sadique qui donne de faux espoirs à ses couples désireux de se reproduire... Rolling Eyes

Pourtant c'est le seul moyen que j'ai trouvé pour combler ce besoin naturel sans les frustrer, et les garder apaisés le reste de l'année sans avoir affaire à des nids improvisés, des oeufs cachés dans les recoins, voire, pondu à même les plates formes ou les mangeoires... Rolling Eyes

Avec Fleur on s'est longtemps demandées ce qui satisfaisait le plus les couples en période de reproduction. Et c'est aux vues des innombrables échecs d'élevages d'inséparables notamment que nous avons compris que le plus important pour les oiseaux n'est pas le fait d'avoir des jeunes, mais d'essayer d'en avoir, d'exprimer les comportements dans ce but.

Depuis que je les "épuise inutilement" de la sorte (n'ayons pas peur des mots), je retrouve des oiseaux plus équilibrés psychologiquement et plus stables mentalement sur le long terme.

A mes yeux cette méthode n'est pas inutile puisqu'elle procure un apaisement évident à tous mes couples.
Mais je sais qu'elle a des failles. Mettre un nichoir n'est pas anodin, la ponte non plus.

Honnêtement, étant autrefois plutôt adepte de l'élevage en colonie, et mes couples n'étant pas tous des parents exemplaires, c'était le moyen que j'avais trouvé pour continuer à faire reproduire certains oiseaux sans avoir à isoler personne.

Mais je dois admettre que je reste très perplexe maintenant que je ne souhaite plus faire d'élevage.

Jusqu'à aujourd'hui j'ai réussi à maîtriser plus ou moins les pulsions de mes petites espèces. Mais depuis quelques années, je dois gérer tant bien que mal celles de mon couple de gris.
Seulement voilà, je n'ose sauter le pas. Et surtout je me rend compte à quel point c'est risqué et "dommage" quelque part de les lancer dans l'engrenage pour n'obtenir au final qu'un apaisement temporaire.

Je ne sais que faire.
Très bientôt ils auront leur spacieuse volière extérieure, dans laquelle cette fois j'aurais la possibilité de mettre un nichoir digne de ce nom. Chose impossible dans leur précédente prison dorée.
A côté de ça je pense qu'ils auront toujours ce besoin obsessionnel de nicher jusqu'à ce que je cède.

Les voir frustrer durant ces périodes est insoutenable. A la vue de tous les tocs qu'ils développent à ce moment là! Pauvres grisous... Sad

Mais j'ai peur de ne pas gérer. Pour des petites espèces, OK, par ce que j'ai de l'expérience en élevage avec celles-ci, mais pour des gris... Rolling Eyes

J'ai besoin de votre aide! :heart2: Nichoir ou pas nichoir? Que faire pour les apaiser? Dois-je ignorer leur demande jusqu'à ce qu'ils se calment?
Et aussi, j'aimerais avoir votre avis sur ma méthode qui semble irresponsable au premier abord.


Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Tu as lu l'histoire de ma Calou, Margaux, pour y avoir participé par tes commentaires et, j'avoue que quand la réalité nous rattrape on met nos principes de côté, si on sait être attentif à ses oiseaux, c'est ce qui t'arrive avec tes Gris.

N'ayant jamais fait se reproduire d'oiseaux, je ne saurais te donner de conseils précis, mais je sais maintenant, pour vivre intensément l'aventure de Calou, que je ne peux plus jurer que jamais je ne laisserai une reproduction avoir lieu chez moi.

Peut-être que chez les gros perroquets, vient un temps où tu ne peux plus faire comme si le besoin de se reproduire et d'avoir le fruit de cette reproduction, n'existe pas ou encore le différer à l'infini.

Si tu les laisses nicher, ne peux-tu limiter en bout de ligne la naissance qu'à un petit?

Si tu respectes, comme tu le fais toujours, les besoins de tes Gris, est-ce qu'ils n'en n'auront pas ensuite pour quelques années à élever ce petit?

Tu auras une volière adaptée pour eux, permettant la nichée, matériellement c'est donc possible.

J'ai offert à Calou un nid, je suis contente pour elle que ce besoin de pondre et de couver ait été apaisé mais je trouve pitoyable que ce soit fait pour rien, alors à tout prendre, je ne crois pas que je recommencerais cette expérience sans lui permettre d'avoir des petits, bien sûr si jamais elle s'accouple avec une calo, sinon je la laisserai perdre ses oeufs n'importe où.

Je crois que vient un moment où on ne plus différer le besoin de se reproduire, de nicher et de vivre le fruit de cette reproduction.

Les oiseaux sont prolifiques, on ne peut pas les stériliser comme les chiens et les chats, je présume que l'on doit, à un certain moment, vivre avec la réalité qu'ils ont des besoins à combler et que si on peut limiter les reproductions on ne peut peut-être pas éternellement les empêcher sans, sous prétexte de bien traiter ses oiseaux, les dénaturer.

Alors je ne sais pas, mais peut-être es-tu à un tournant important dans la vie de tes Gris et pour toi aussi, en devant remettre en question certains avis que tu as sur le sujet.

Je ne t'aide pas beaucoup directement, mais je suis certaine que mes simples commentaires et ceux de tous ceux qui te donneront leur avis, te permettront d'y voir plus clair en en te confortant dans ce dont tu as peut-être déjà l'intuition.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


Merci beaucoup Christiane, ta réponse m'aide énormément.

C'est d'ailleurs ton post sur les oeufs de Calou qui m'a encouragé à ouvrir celui-ci.
Ce sentiment que tu as de la laisser couver dans le vide me touche et m'interroge. Car ce sentiment je le connais.
Les laisser exprimer leurs comportements reproducteurs sans but, les laisser s'acharner et s'épuiser pour rien est frustrant, triste.

Mais au final quelle est la meilleure solution?
Les laisser exprimer pleinement ce besoin, sans contre façon. Les laisser avoir des jeunes qui à leur tour se retrouveront dans la même situation?
Ou les limiter à une semblant de reproduction, ne pas avoir de jeune et éviter de futurs potentiels malheureux?

J'appréhende de vous parler de cette situation qui me dépasse. Qui m'oblige à me remettre en question, encore et toujours.

Tu as raison d'évoquer l'idée de laisser Indie et Momo élever un jeune, et c'est probablement ce qui les comblerait au mieux, sur le long terme.
Seulement cela soulève d'autres problèmes, dont "qu'en sera t-il du devenir du jeune"? Que pourrais-je faire ensuite?

Si leur envie de reproduction une fois apaisée se représente quelques temps plus tard (ce qui arrivera tôt ou tard), je devrai faire face au même problème. Et dans ce cas je devrai encore les laisser se reproduire?
Ou simplement pondre et couver, comme je l'envisage au départ. Devrais-je apprendre à modérer, tout en acceptant l'idée de les laisser avoir des jeunes, aller jusqu'au bout de leur dessein?

Je n'aime pas l'idée de recommencer l'élevage... aux vues de tout ce qu'il implique. Mais que veulent mes perroquets?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Si leur envie de reproduction une fois apaisée se représente quelques temps plus tard (ce qui arrivera tôt ou tard), je devrai faire face au même problème. Et dans ce cas je devrai encore les laisser se reproduire?


Et on se retrouve dans le même dilemme, si on leur a permis de se rendre jusqu'à la naissance, est-ce qu'on les frustre ensuite en ne leur permettant plus d'aller jusqu'au bout du cycle?

Tu vois, tu me fais aussi me poser des questions, si je permets un jour à Calou de faire un cycle complet de reproduction, je me justifie comment en ne lui permettant pas de renouveler l'expérience au moins un fois l'an?

Dans le cas des Gris, une fois aux 3 ou 5 ans?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Et oui Christiane c'est là tout le problème...

J'étudie beaucoup mon groupe d'inséparables pour comprendre ce point. Depuis 3 ans je les ai fait reproduire chaque année.
Et chaque année mon lot de mauvaises expériences m'a fait exclure quelques couples de la repro. Ils piquaient leurs jeunes assez grièvement ce qui suggérait un élevage à la main systématique.
A partir de là, fini les jeunes pour ces individus!
Mais pas fini la repro!

Comme dit plus haut, je suis adepte (étais) de l'élevage en colonie, naturel et plus stimulant, que ce soit pour les adultes comme pour les jeunes, qui vont s'épanouir dans un cadre adapté, qui vont apprendre plus vite auprès de nombreux congénères, être moins sensibles et plus adaptables.
Du moins c'est ce que je présume puisque je n'ai pas le moyen de comparer à une repro qui aurait eu lieu en batterie.

Même avec de mauvais parents, j'ai refusé d'isoler les autres individus. Je ne l'ai fait qu'une fois, et forcée de constater que la séparation avait été relativement mal vécue par chaque membre de la petite troupe. Alors je n'ai pas insisté, et ait pris l'habitude d'offrir des nichoirs à chacun de mes couples.

C'est une fois les oeufs pondus que j'intervenais. Je ne touchais pas aux oeufs des futurs parents modèles, mais remplaçais ou faisais bouillir ceux des parents piqueurs ou à problèmes.
Ce petit manège a plutôt bien fonctionné puisque chacun élevait dans son propre nichoir sans ce soucier des autres.
Une fois tous les jeunes sortis du nid, et seulement à ce stade, je retirais les nichoirs de tout le monde.

C'est de cette façon que j'ai réussi à résoudre des troubles du comportement d'une femelle inséparable qui avait tendance au picage hormonale (ce qui est le cas de Indie).

Aussi, comme ces individus faisaient de mauvais parents, j'avais estimé que l'élevage n'était peut-être pas une partie de plaisir pour eux, qu'il n'était pas le point le plus important du cycle de reproduction.
Mais peut-être que je me trompe.

Les rares fois où j'ai refusé de poser les nichoirs, j'ai eu droit à des pontes non désirées.
Une de mes femelles a élevé un jeune depuis l'abris, dans un nid totalement élaboré par elle même.
Avec les calopsittes, je n'ai pas autant d'expériences à raconter, mais j'aurais tendance à faire les même conclusions.
Idem pour les Catherines, qui font de très très bons couveurs, mais dont l'élevage laisse sérieusement à désirer (cannibalisme).

Après toutes ces expériences, je clame haut et fort que les laisser se reproduire a toujours été très bénéfique. Les laisser avoir un nichoir, pondre et couver plus précisément.
Pour le reste, je serais moins catégorique. Je suis incapable d'affirmer si réellement mes couples ont été comblés par l'élevage de leurs jeunes. Mais je peux affirmer que c'est toujours à ce niveau qu'il est arrivé des problèmes.

Il y a forcément une variabilité individuelle, que je n'arrive pas vraiment à mesurer et qui surtout est impossible à anticiper. Pas avant d'avoir tenté une première expérience je pense.

Autre point important, j'ai constaté que mes couples qui avaient déjà élevé des jeunes mais plus du tout par la suite n'ont jamais semblé être frustrés par l'absence de cette dernière étape.
Mais peut-être est-ce lié au fait que l'élevage leur pose des difficulté en soit?
Que se passerait-il si je refusais l'élevage à un de mes couples qui élève habituellement ses petits à merveille?

Comme je dis toujours, la réponse est dans la nature. Chez nos perroquets sauvages, lorsque la couvée ne donne rien, ils en recommencent une autre. Et c'est instinctivement ce qui se passe en captivité.
Cela voudrait donc dire que les perroquets s'attendent à avoir des jeunes. Mais à quelle mesure?
Les jeunes couples qui font leur première reproduction sont-ils aussi assidus? Les perroquets apprennent-ils de leurs expériences infructueuses? Peuvent-ils apprendre au cours des années que leurs oeufs ne donneront jamais rien? Cela peut-il les pousser à adopter de nouveaux comportements? Quitte à changer de partenaire?( Comme ça s'observe déjà chez d'autres espèces)

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Invité

Vous soulevez toute les deux, une réflexion intéressante concernant la reproduction des perroquets, à savoir si on doit leur permettre de se reproduire dans le but de satisfaire leurs besoins (ce qui est une évidence) ou pas...
Si permettre aux perroquets de se reproduire au moins une fois pour assouvir leurs besoins, comment gérer les autres fois...?

C'est vraiment un casse tête et j'avoue que je suis complètement incapable de donner un avis de solution scratch
Ce dont je suis au moins sûre, c'est que les perroquets en captivité, même les mieux choyés, sont les espèces les plus frustrées par rapport à la reproduction.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites


J'ai ajouté de nouvelles questions à mon précédent message. Wink

Oui c'est un sujet intéressant qui demande pas mal de réflexion...

Tu as raison Maroussia, les perroquets ressentent un besoin de se reproduire. Malheureusement il leur est souvent refusé, ce qui cause de très nombreux problèmes et accentue leur incompatibilité avec la captivité.

Je suis persuadée pour ma part, encore une fois, que les laisser avoir un nichoir et couver est déjà un pas vers l'apaisement.
Mais est-ce suffisant? Il y a de grosses lacunes dans les connaissances des psittacidés, de leurs comportements naturels et de leurs besoins. A partir de ce simple fait, comment peut-on les rendre heureux?

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Citation :
Ce dont je suis au moins sûre, c'est que les perroquets en captivité, même les mieux choyés, sont les espèces les plus frustrées par rapport à la reproduction.


Tout à fait de ton avis, et même « les perroquets en captivité sont les espèces les plus frustrées » tout court, dans tous les aspects de leur vie!

Oui, on a beaucoup de questions à se poser et beaucoup à apprendre avant de pouvoir y répondre.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je pense qu'une fois que tes gris auront leur volière tu pourras tenter de mettre un nid et voir comment ils réagissent Wink

Après tout, peut-être auront-ils une réaction à laquelle tu ne t'attends pas?

Il est vrai que comparer avec les inséparables est pertinent pour essayer de savoir si la couvaison suffit à calmer leurs pulsions, mais pour le reste ce sont des gris, leur reproduction est quand même plus complexe que des inséparables.

Je crois vraiment que tu dois mettre un nid dès que ce sera possible.

Après s'ils parviennent jusqu'au stade de la couvaison, il est plus raisonnable de bouillir les œufs ou de les remplacer.
Ce sera déjà une première expérience en plus.
Et puis si plus tard tu as la possibilité d'accueillir un autre gris alors tu pourras essayer de leur laisser élever un jeune, que tu garderas.

Sachant qu'il ne faut pas oublier que certains éleveurs n'ont jamais eu de résultat de reproduction...

Comme tu le sais ce que j'ai et même nous avons appris avec nos oiseaux c'est que la repro peut amener beaucoup de problèmes et que ce n'est pas toujours la meilleure solution, que parfois en voulant faire bien on empire la situation au centuple. Bien sûr ce n'est pas le cas systématiquement (et heureusement) mais n'empêche que ce risque existe.

Ce qui est sûr c'est que les laisser reproduire mais en s'arrêtant au stade de la couvaison les apaisera déjà beaucoup Wink tu pourras aviser par la suite.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Merci Fleur, ton avis est précieux, tu as aussi pas mal d'expérience en la matière, et il est vrai que dans ton cas, les expériences de reproduction ont tourné au calvaire!

Il faut admettre que si on s'était arrêtée à la couvaison simple à chaque tentative, il n'y aurait certainement pas eu tous ces problèmes!
Tout comme toi j'ai eu affaire à des catastrophe genre picage, mais aussi abandon, cannibalisme et le pire de tout fut cette épidémie due à une bactérie qui m'a fait perdre 11 oiseaux en l'espace de quelques jours... une épidémie qui n'aurait jamais eu lieu si mes oiseaux ne s'étaient pas reproduits ou s'ils étaient simplement en train de couver.

Malheureusement les inséparables ne sont pas un excellent exemple puisqu'ils ont tendance à se domestiquer et donc à acquérir de nouveaux comportements qui faussent plus ou moins les théories.
Le picage au nid que nous connaissons si bien toutes les 2 est très difficile à anticiper comme nous l'avons constaté. Il peut apparaître sans crier gare et surtout chez des individus qui pourtant ne sont pas prédisposés génétiquement à en développer.

La capacité d'apprentissage des perroquets est telle qu'il leur est possible d'apprendre et d'acquérir de nouveaux comportements (utiles ou non, normaux ou non).

Les gris du Gabon sont aussi assez adeptes de la pratique "picage au nid". Et j'admet craindre par dessous tout ce mal en élevage, car comme dit plus haut il suggère d'intervenir en EAM.

Mais comme tu le dis, là il ne s'agit pas de reproduction proprement dite, mais de calmer des frustrations.
Et je suis d'accord sur le fait que poser un nid en soit n'est pas anodin. La ponte encore moins.

Sincèrement j'aimerais éviter de le faire, mais je crains que ce soit impossible, pour le bien de mon couple.

Hier j'ai eu une sorte de révélation en me demandant ce qui réellement pouvait inhiber naturellement la reproduction chez les perroquets, ou au contraire la stimuler.

En établissant la liste des facteurs inhibant/stimulant, j'ai re-découvert un point important.
-photopériode
-température/humidité
-disponibilité et diversité alimentaire
-sources de stress
-facteur ennui
-interactions/présence/absence des congénères.

C'est ce dernier point qui m'a semblé important de creuser.

Chez plusieurs espèces il a été prouvé que la présence du groupe avait tendance à stimuler la reproduction. Comme c'est le cas par exemple chez les perruches ondulées, chez d'autres perruches australiennes, les éclectus et chez les conures veuves.

Avec ces espèces, il a été observée qu'il était parfois difficile de faire reproduire un couple isolé, sans contact visuel et auditif avec d'autres congénères.
Je l'ai d'ailleurs moi même observé avec mon premier couple d'ondulées, qui a refusé de se reproduire, même en présence de nid la femelle n'a jamais pondu, et ce durant 3 ans.
Jusqu'à ce que je les mette en pension chez quelqu'un qui avait d'autres ondulées. C'est à ce moment là seulement que la femelle a daigné pondre.

L'effet inverse est aussi possible et même plus fréquemment observé.

A l'état sauvage, les espèces de grande taille ont tendance à s'isoler au moment de la reproduction.

Alors je me demande si effectivement la reproduction induit l'isolement du couple, l'inverse ne serait-il pas vrai?
Est-ce que l'isolement en couples de certaines espèces n'induirait-il pas la reproduction?

J'ai eu vent un jour d'une expérience d'élevage en colonie chez des gris du Gabon, et d'après l'éleveur ce fut un échec, les perroquets ne se reproduisaient pas ou abandonnaient vite leur nid, la couvée ou la nichée.

Les gris font partis de ces espèces qui s'isolent au moment de la reproduction et qui se regroupent en très grand nombre le reste du temps.

Indie et Momo sont un couple isolé, ce qui doit peut-être jouer un rôle sur leurs comportements reproducteurs.
Peut-être qu'il en serait autrement s'ils étaient avec d'autres congénères? Peut-être qu'ils ressentiraient moins le besoin de se reproduire?

Leur future volière permettrait raisonnablement d'ajouter au moins un autre individu avec eux. Et si c'est une solution intelligente et durable d'inhibition naturelle des comportements reproducteurs de mes gris, alors pourquoi pas?

D'autant que le facteur groupe, quelques soient les espèces a toujours un effet bénéfique. Il reproduit au mieux les conditions naturels et les individus ont tendance à s'entre stimuler dans les comportement d'exploration, de recherche, de jeux et d'interactions sociales.

Parmi mes perroquets, je n'hésiterai pas à conclure aujourd'hui que les plus épanouis sont ceux qui vivent en groupe.
Certains individus ne l'ont pas toujours été, ce qui me permet aussi de mesurer les différences avant/après.

J'aimerais sérieusement éviter de faire reproduire mes gris, je ne peux pas rester indifférente face à tous ces pauvres perroquets dans les annonces!
Et en même temps cela pourrait être un moyen d'en sauver un? Ou 2?

Il faut que je réfléchisse très sérieusement, que je pèse pour et contre.
Adopter d'autres perroquets, que ce soit des Catherines ou des gris se calcule sur le long terme, je ne veux pas avoir à le regretter.

Je me pose aussi une autre question. Les perroquets ont besoin de congénères pour s'épanouir c'est une certitude, mais ont-ils nécessairement besoin de former des couples?
J'aurais eu tendance à dire que oui, mais ce n'est pourtant pas une réalité, que ce soit dans la nature ou en captivité.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Je suis d'accord sur le facteur groupe, puisqu'il est évident que reproduire au maximum l'environnement naturel est la meilleure chose que l'on puisse faire, et on peut effectivement penser qu'en groupe leur volonté de se reproduire serait inhibée par l'impossibilité de s'isoler. J'aime bien ce raisonnement, ça pourrait fonctionner et au delà de ça, être un début de solution aux problèmes posés par la reproduction des oiseaux captifs (perpétuer les générations au premier plan).

Etant donné que la majorité des éleveurs reproduisent leurs gris dans des volières séparées pour chaque couple, il n'y a pas énormément d'exemples en colonie. D'autant que le but a toujours été la reproduction (malheureusement) donc pas de résultat concret pour ton cas.
Et l'échec d'un éleveur ne peut servir que de pistes (à explorer quand même) sachant que des couples isolés échouent aussi à la reproduction.

Je crois que l'adoption d'un seul individu n'est pas une très bonne idée, 2 en revanche équilibrerait le groupe.
Car il est possible qu'Indie ou Momo s'intéresse au nouvel arrivant et délaisse son présent compagnon, qui se retrouverait alors seul. Ce serait le cas du nouveau également (dans l'optique où Indie et Momo resterait en couple), sur le court terme cela ne poserait pas de problème je pense, mais il faudra tôt ou tard un 4ème gris tu ne crois pas?

Je crois en effet qu'un couple n'est pas nécessaire, mais un compagnon avec lequel un oiseau entretient une relation privilégiée l'est.
Et même si un ménage à 3 est possible (pourquoi pas? ^^), envisager la possibilité de 4 gris sur le long terme dès le début est préférable à mon avis.


Je comprends que tu ne veuilles pas te lancer dans ce genre de pseudo-reproduction avec les gris, je ne sais pas si je le ferais moi-même.
Cette solution de groupe est à creuser, mais au vu des conséquences que cela implique, ce n'est pas à prendre à la légère (comme tu le sais évidemment Wink )
Et ta future volière ne me paraît pas appropriée pour 4 gris... enfin uniquement sur le court terme.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

De toutes façons, tant qu'ils ne sont pas en volière je ne peux rien faire du tout, à part réfléchir et essayer de palier à cette obsession qu'ils ont pour les placards... Rolling Eyes

4 gris me paraît beaucoup aussi, ça a tendance à me faire peur.

J'ai quand 21 perroquets, et ma plus grande crainte serait d'être dépassée par les évènements, de ne pas arriver à gérer.
Pour le moment je l'ai toujours fait, ce ne fut pas tout le temps évident, en particulier quand différents problèmes arrivent au même moment.

D'autant que comme tu dis, leur future volière ne serait pas des plus adaptées pour 4 gris. Je n'arrive pas encore à visualiser la superficie.
Probablement que quand leur volière sera construite je me dirais "ah oui en effet, ce n'est pas envisageable d'en avoir d'autres!"

Pourtant, les bénéfices du groupe sont évidents et aideraient mes présents perroquets (comme les nouveaux) sur bien des plans.
Et c'est pour ça que je l'envisage dans un coin de ma tête.

Justement je me demande si la formation d'un couple est un point indispensable en soit, puisqu'elle n'est pas systématique, que ce soit en captivité ou à l'état sauvage.

Aussi, est-il possible de trouver un juste milieu. C'est à dire d'apporter des individus adaptés pour créer un groupe, mais suffisamment incompatibles pour ne pas perturber un couple formé?
Par exemple, des gris plus jeunes ne seront pas intéressés par l'idée de former des couples, ils n'auront pas les mêmes besoins, ni les mêmes envies. Cette différence comportementale liée à l'âge aurait sûrement des effets bénéfiques. Les jeunes plus actifs et aventureux incitant les adultes à jouer, explorer. Et les adultes plus sages et expérimentés enseignant la bonne conduite/communication aux jeunes.

Autre chose, des espèces différentes aux habitudes similaires (qui permet une cohabitation saine) pourraient-elles pour autant créer un effet de groupe et en même temps éviter les risques d'avoir des comportements indésirables (troubles du comportement, re-formation des couples).
L'apprentissage inter-spécifique étant moins évident pour les animaux qui savent s'identifier.

Certaines espèces sont bien moins exacerbées que les gris en ce qui concerne la repro! Comme les éclectus (mâles) par exemple. Les mâles ou les femelles de certaines espèces ne développent pas autant de dérives comportementales au moment de la reproduction.
Certaines espèces de cacatoès par exemple. Alors que d'autres espèces sont réputées très agressives et difficiles à gérer au moment de la période hormonale (pionus mâles, cacatoès mâles, gris du Gabon femelles, poicephalus femelles, éclectus femelles).

Le sexe des individus du groupe serait donc un point important puisque de nombreuses espèces nécessitent la présence du sexe opposé pour stimuler la repro. Les éclectus sont un bon exemple, puisque sans femelle les mâles ne cherchent pas à se reproduire.

Les gris du Timneh pourraient être de bons candidats, dans le sens où ils sont très proches des Gabonnais et en même temps moins introvertis, moins sensibles et moins "hormonaux".

Il faut trouver un juste milieu, comme pour tout. Dans l'intérêt des animaux avant tout.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites
Oui l'eclectus je vois où tu veux en venir mais... dans tous les cas même si tu choisis une espèce différente, le problème de place reste le même. Enfin je trouve que ta volière va bien pour un couple mais plus c'est juste, non?

Et dans l'hypothèse où ta volière pourrait être extensible, quitte à prendre d'autres perroquets, autant choisir des gris. On tourne un peu en rond ^^

De plus prendre une espèce différente n'empêche pas la possibilité de formation d'un couple avec l'un de tes gris ou d'une tentative de formation de la part d'Indie ou Momo.
A mon avis si tu choisis d'adopter d'autre(s) perroquet(s), reste sur les gris.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

Oui c'est sûr qu'il faut rester sur les gris, une autre espèce apporte des difficultés sur d'autres plans. Et puis les gris malheureux sont si nombreux... je n'ai que l'embarra du choix. Rolling Eyes

Leur volière est certainement trop juste de toutes façons. Il faudrait que je l'agrandisse encore!^^
Mais bien sûre qu'une volière est toujours extensible! Laughing
Ce sont des gris quand même très proches de l'homme, pas des plus indépendants alors il est impensable de les y laisser en permanence!
Comme présentement ils auront leurs heures de liberté! Même si cette volière sera suffisamment grande pour leur permettre de voler.

Et puis si un jour je décide d'ajouter un congénère, ce ne sera pas avant de les avoir longuement observé dans ce nouvel environnement.
Pour le moment je ne fais qu'étudier des solutions.

Dans l'immédiat, le plus judicieux sera de leur proposer un nid et de bouillir/remplacer les oeufs.

J'ai relu mon merveilleux bouquin sur les gris (celui de la zoologue Autrichienne que je t'ai offert) et c'est une technique déjà employée pour apaiser les couples et éviter les jeunes.
Ce bouquin ne date pas d'hier, cette femme avait déjà tout pigé avant tout le monde...

Je vis quand même de merveilleuses aventures avec ces gris, j'ai une relation presque "magique" avec eux, sans pour autant rentrer dans le fusionnel mal sain.
Je dois encore "travailler" avec Momo, et malheureusement je n'ai pas l'occasion de le faire aussi bien que je le souhaiterais. Cette volière est une nouvelle passerelle vers le bonheur de mes gris, et donc le mien.

Partager ce message


Lien à poster
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...