Il faut absolument que je vous parle d'une relation particulière que ma grand mère a nouer avec le rouge-gorge familier de son jardin.

Les hivers sont rudes, alors, comme chaque année ma grand mère éparpille des graines sur sa terrasse, pour nourrir les oiseaux sauvages.
Au bout de quelques jours seulement, les oiseaux ont compris et s'installent à proximité de cette même terrasse, régulièrement approvisionnée par ma grand mère.

Des tourterelles, des étourneaux, des moineaux, des pinsons, ainsi qu'un rouge-gorge viennent régulièrement s'y nourrir. Ce même rouge-gorge interpellait ma grand mère dès les premiers nourrissages, car il ne la craignait pas. Il ne s'envolait pas même quand elle jetait les graines d'un mouvement brusque.

Au point que lorsqu'elle avait oublié de mettre des graines, ou n'en avait pas mis assez, le rouge-gorge l'attendait à la fenêtre de la cuisine!
J'osais à peine y croire!

Pourtant, ma grand mère a commencé à mettre une petite poignée de graines spécialement pour le rouge-gorge au bord de sa fenêtre. Elle m'expliquait que même lorsqu'elle effectuait cette manœuvre, l'oiseau restait sur le rebord, à peine à quelques cm de sa main!
Bien sûre les autres oiseaux du jardin n'ont pas tardé à empiéter sur le territoire du rouge-gorge! Eux aussi avaient appris à ne plus la craindre, mais pas au même point que ce rouge-gorge!

Jeudi dernier s'est produit un évènement auquel elle ne s'attendait pas. Comme les beaux jours reviennent, la nourriture aussi, je lui conseillais de ne diminuer les doses de nourriture apportées aux oiseaux sauvages, afin qu'ils ne deviennent pas trop dépendants de cette source. Puis d'arrêter une fois que les végétaux produiront assez de nourriture.
Ce jeudi il a fait très beau, alors ma grand mère a ouvert toutes les fenêtres de sa maison, pour aérer les pièces. Elle a commencé à se mettre à table dans sa salle à manger.
Et savez-vous qui est venu la rejoindre sur sa chaise? Mr le rouge-gorge! Il est entré dans sa maison pour venir picorer sur la table!

Ma grand mère m'a raconté qu'elle avait été très étonnée par son comportement. Elle s'attendait à ce qu'il panique, comme tous les oiseaux qui étaient déjà entrés par mégarde auparavant! Mais pas du tout, le rouge-gorge n'était pas stressé pour une plume! Il voletait et s'aventurait comme si sa maison faisait partie du jardin! Tout en restant près de ma grand mère, comme si elle représentait un point de repère sécurisant!

Une fois qu'il en eût marre, il regagna sa fenêtre pour sortir!

Je trouve cette histoire vraiment touchante! A peine croyable!

J'ai vraiment très envie de prendre des photos, mais j'aurais peur de tout gâcher. Affaire à suivre...

C'est assez exceptionnel, oui... Il arrive que des animaux "sauvages" viennent ainsi s'inviter dans nos maisons et jardins.

bonjour margaux,tu ne m'étonne pas du tout ,les rouges-gorges, tout comme les mésanges sont très famillier,moi j'ai sauvé un petit que j'ai nourris ,il na jamais voulu partir !!dehors ,cage ouverte ,il n'est jamais sorti,il sortait de sa cage que quand elle était a l'interieure de la maison ,il volait pourtant très bien
Si ta grand-mère lui donne un peu de viande ,très peu et uniquement l'hiver il continuerat a venir
un rouge - gorge vit seul et vit environ 7 ans dans la vie sauvage...et si un chat ne l'attrape pas

C'est une bien jolie histoire et très surprenante aussi

trop mignon

En effet c'est très touchant comme relation de confiance interspécifique

C'est une très jolie histoire

C'est un Belle histoire

J'ai vécu une histoire identique avec une pie ; mais c'était beaucoup plus difficile à gérer car elle n'acceptait que ma présence . Dès qu'il y avait une personne étrangère dans le jardin elle leur piquait les pieds ou le crâne mais malheur si elle arrivait à rentrer dans la maison le ménage était garantie. Le matin elle tapait aux volets pour que l'on se lève. Et l'histoire qui dit que la pie est voleuse je confirme mais pas que pour ce qui brille. Malheureusement à l'époque j'avais des chèvres des canards etc et un très grand jardin et des futs avec de l'eau de pluie et un jour qu'elle ne venait pas m'accueillir je l'ai découverte dans l'un des futs qui était à moitié plein elle a du vouloir boire et s'est noyée . le chagrin a été terrible .

Et ça ne s'invente pas elle s'appelait Margot