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Margaux02

Remédier à la taille des ailes

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Hier ma tante est arrivée de Paris avec mon petit cousin, c'était l'occasion pour les sensibiliser aux besoins du cacatoès et de la conure.
Heureusement ma tante prend conscience de l'investissement, elle a compris que l'enfance du cacato est plus que décisive pour son bien être futur!

Malheureusement ces pauvres oiseaux, achetés en oisellerie, ont les ailes sévèrement taillées (photos ici)!
J'ai expliqué à ma tante toutes les conséquences du retrait du vol chez l'oiseau, en particulier les effets désastreux sur une taille effectuée avant les premiers vols (en clair, ce cacactoès âgé de 5 mois n'aura jamais appris à voler)!

Ce perroquet étant jeune, le renouvellement des rémiges ne sera que partiel, et aura lieu lors de la prochaine mue d'ici plusieurs mois. C'est trop tard selon moi, car cet oiseau a besoin d'apprendre à voler avant, il est probable qu'il ne puisse toujours pas voler à la prochaine mue!

J'ai suggéré les 2 méthodes de renouvellement rapide, la greffe de plumes (peu pratiquée en France) et le retrait des rémiges sectionnées.

Je pense que cette dernière option est la plus envisageable. Mais j'ignore comment cela se passe avec de si gros oiseaux! Et je me doute que ça ne doit pas être une partie de plaisir pour lui!
Il me semblait que les véto pouvaient le pratiquer sous anesthésie, mais est-ce une bonne idée avec un si jeune oiseau (non sevré)?

J'ai expliqué a ma tante que je l'avais déjà fait sur des rectrices brisées, sans anesthésie, mais c'était sur une calopsitte! Sur un cacatoès, ce n'est pas la même chose!

Avez-vous des infos à ce sujet? Aussi j'aimerais avoir votre avis sur la situation?

Ma tante va téléphoner au véto NAC de Nantes (compétent avec les perrok') pour lui demander. Mais je crains qu'il ne dédramatise et qu'il préconise d'attendre la mue...

Pour la conure, elle est adulte mature et en mue, donc je présume que le renouvellement se fera rapidement.

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Mon vétérinaire disait que cela se faisait avec ou sans anesthésie selon la situation : nombre de plumes à retirer, espèce concernée, âge de l'oiseau et antécédents.

Cela me paraît faire retirer beaucoup de plumes aux cacatoes, donc sans anesthésie ce serait un torture que de lui faire endurer. Avec anesthésie le risque est considérable chez les oiseaux. Maintenant c'est une espèce de gros bagaris. Mais quelle quelle est son seuil de résistance aux anesthésie?

Bref des questions auquel seul un spécialiste comme celui de nantes pourra te répondre objectivement. Même s'il dedramatise pose lui les questions cela vous aidera dans le choix à prendre.

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Merci Marine.

Ce sont bien les questions que je me pose. Je suggérais de ne faire arracher que les 3 ou 4 premières rémiges, pour une repousse moins pesante.
Etant donné qu'il en manque 7 sur chaque aile, il pourra tout de même voler.

De toutes façons tu as raison, il faut demander l'avis du véto, même si nous ne sommes pas d'accord sur l'importance du vol pour nos perroquets captifs... Rolling Eyes

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Cela m'intéresse, la réponse qu'il va te faire, n'hésite pas à en faire un topo Smile

D'ailleurs je ne savais même pas que les greffes étaient possible, qui sont les donneurs? l'oiseau lui même ? D'autres oiseaux, vivants ou décédés ?

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Je ne connaissais pas ces possibilités, mais j'ai tendance à penser que c'est très interventionniste et certainement risqué. Le renouvellement total du plumage prendra environ 3 ans, je pense pour ma part que l'oiseau, bien encadré, pourra apprendre à voler...à condition que pendant ces trois années on le laisse expérimenter, avec les risques de blessures à la clé...

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Je viens d'en faire l'expérience avec Roméo qui a été lourdement handicapé pour le vol pendant 4 mois. Ce petit oiseau est tombé comme une pierre au fond de sa très grande cage à perroquet en moyenne 30 fois par jour. C'était pour moi un crève cœur.


Même si un édredon au fond de la cage amortissait les chutes, 200 fois je me suis demandé si le bon choix n'aurait pas été celui de placer les perruches dans une petite cage pour plus de sécurité. Roméo voulait toujours suivre Perruche bleue qui volait pour se déplacer dans cette cage. Il me fallait donc réfléchir en tenant compte des perspectives d'avenir, même si je n'avais aucune garantie quant à une possible guérison de Roméo.


J'ai donc pris le pari de le maintenir le plus possible dans la vie, la vraie, celle d'un oiseau: il remettait sans cesse le métier sur l'ouvrage, jamais il n'a renoncé à essayé de voler, en dépit de l'expérience aversive systématique. ( je poste, je reviens)

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Il essayait de voler, et boum, il se ramassait. Mais lui, mon Roméo, grimpait aux barreaux, remontait la haut et il recommençait, il n'a jamais lâché, pas une fois je ne l'ai vu abdiquer, abandonner, hésiter ou se décourager. C'est au cœur de ce long hiver marqué par les chutes incessantes, dans cette cage ou Perruche bleue volait, que j'ai fait une promesse de cœur à Roméo. Celle de lui offrir un paradis si un jour, il volait...enfin.


J'ai pris des risques, incontestablement, en le maintenant dans cette grande cage. Mais je voulais le maintenir dans sa vie, ne pas l'installer dans un statut d'oiseau handicapé, même s'il l'était bel et bien. La vie n'est elle pas toujours pleine de risques?


Puis le temps à passé, et mes stratégies ont payé: à force de vitamines et d'efforts alimentaires constants, Roméo a fini par se reconstituer un plumage qui lui a permis ses premiers essais de vol. Oh, les débuts furent bien modestes, mais finalement, lui et moi n'avons jamais cédé de terrain à la maladie et au handicap. Et petit à petit, mon Roméo a progressé, et son mental à toujours été très fort. Je suis certaine que ce maintien dans une dynamique tournée vers la vie et le mouvement l'ont aidé à surmonter les difficultés.


Aujourd'hui mon petit Roméo est un mâle qui vole comme un athlète et qui exprime tout son potentiel. Il a un fameux caractère, et je l'admire profondément. Il a appris à voler tardivement, et il a pu le faire parce qu'il ne s'est jamais résigné.


Je pense que, quels que puissent être les obstacles, tout être vivant à toujours une chance de ne pas renoncer, d'essayer, même tard, pourvu que ceux qui l'entourent ne l'installent eux mêmes jamais ailleurs que dans la vie, même si cela comporte des risques.


Oui le cacatoès et la Conure tombent, oui, c'est horrible, pourtant, en attendant le renouvellement du plumage, il faut les laisser tenter leurs expériences propres, il faut qu'ils gardent l'appetit pour la vie, même si elle est dure pour le moment, même si elle est dangereuse. Rien ne peut justifier qu'on les amène à se résigner, surtout pas après que des humains aient été à l'origine de ce possible enfermement!

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Le sens de mon message, chère Margaux, n'est pas de te dire "quoi faire", je veux juste te donner des perspectives, mais surtout t'assurer que, dans la vie, il y a les difficultés et ce que les individus en font.


Je l'expérimente aussi chaque jour dans mon beau métier de rééducateur dans lequel le découragement ne doit pas pouvoir s'installer. En étant soi même une locomotive, nous pouvons rééllement changer la perception d'autrui, même empêtré dans ses difficultés, et je suis convaincue que c'est cela qu'il faut faire. Mais je sais aussi que ces oiseaux ne sont pas seulement avec toi.

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Et je me demande si ce ne serait pas traumatisant pour un oiseau qu'une telle intervention de pose de plumes. S'il n'aurait pas tendance à essayer de les arracher, pour finir pas se piquer.

Je comprends que ça prend des premières fois, pour expérimenter quelque chose, mais la... il y a de quoi se poser beaucoup de questions. Suspect

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Sans compter que les Cacatoès sont des oiseaux qui, plus que d'autres espèces, tombent facilement et tellement rapidement dans la spirale infernale des troubles du comportement.

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Sur la greffe des plumes je soulève surtout le rapport éthique, d'où proviendrait les plumes, quels sont ceux qui en auraient été démuni, est-ce contre leur plein gré ?

Quant à une telle opération, cela me parait bien trop risqué. ET si les risques de rejets existent chez nous, quand est-il chez les oiseaux?

Enfin, pour l'arrachage des plumes, je considère que sans anesthésie à cette quantité là (plus d'une ou deux) c'est une réelle torture, et sous anesthésie, c'est un risque considérable, que le véto pourra juger objectivement.

Toujours la mesure du pour et du contre, dans l'intérêt der l'animal.

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Merci tout le monde pour votre aide et votre avis toujours précieux!
Nous appellerons le véto demain, pour lui demander son avis encore une fois, cela n'engage à rien.
Mais je suis presque sûre de la réponse qu'il va me donner... Rolling Eyes

Ce qui me peine Marie, c'est de voir un oiseau si jeune ne pas arriver à effectuer ses premiers vols. Car nous le savons, les premiers vols chez le jeune perroquets sont les plus importants.
Je suppose que l'absence du vol à stade si déterminant peut causer des problèmes, physiques ainsi que psychologiques.

La greffe ou le renouvellement des rémiges ne seront qu'un évènement passager qui va remédier rapidement aux problèmes que rencontre l'animal.

Et c'est pourquoi je me pose toutes ces questions. Ce cacatoès est encore jeune et adaptable, alors pourquoi ne pas intervenir maintenant?

En ce qui concerne "la greffe", rien de bien compliqué, il s'agit de faire retrouver leur forme aux rémiges coupées, simplement en liant les bouts sectionnés à des rémiges entières d'espèces proches (rémiges tombées lors de la mue).
En effet il faut récolter ses plumes et je suppose que le vétérinaire n'a pas de stock prévu à cet effet!

J'avais lu un article sur la greffe, un article rédigé par un comportementaliste Allemand. Mais il s'agissait de calopsittes, de conures et autres petites espèces. Chez les grands perroquets, peut-être que l'expérience est plus difficile? Enfin j'en sais rien.

Je demanderai au véto ce qu'il en pense...

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