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audrey.goodwin.39

Handicap ne rime pas avec rester en cage.

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On pense bien trop souvent qu'un oiseau handicapé, ne peut pas vivre hors d'une cage, où participer à la vie d'autres oiseaux.
Parmis mes 19 oiseaux (17 ondulées et 2 gris), trois sont handicapés et participent pleinement à la vie de leurs congénères.
Il y a Princesse, ondulée malvoyante qui a appris à se débrouiller grâce à callypso. Celui-ci, l'a vraiment prise sous son aile et lui a appris à se déplacer en la guidant pas à pas.
Princesse est la perruche blanche.

Il lui a appris à retourner à la cage.

Il lui montre la vie de famille

Découverte de l'aire de jeux

Petit moment d'encouragement


Calypso lui montre comment se déplacer sur l'échelle des gris, il n'est jamais très loin d'elle.

Depuis les premiers pas de Princesse vers la "semi-liberté" (un oiseau captif n'étant jamais tout à fait libre), le duo est passé à un quatuor.
Princesse a trouvé chez les nouveaux venu un amoureux.

Cependant, Calypso continue à veiller sur elle.
Si elle se trouve en difficulté,il accourt aussitôt.
A l'heure actuelle, Princesse se débrouille très bien toute seule, elle est souvent la première à sortir le matin et à partir à l'exploration des divers aires de jeux des plumeux Very Happy

Ensuite, il y a Coco, gris du Gabon né en 20011. Il a une patte tordue, une aile de travers, des troubles de l'équilibre et en arrivant ici, ne savait pas voler. De plus, il avait une peur panique de l'humain et pire encore avec les femmes.
Nous avons laisser Coco évoluer à son rythme, pour découvrir les divers membres de la famille animale et humaine, ainsi que son environnement. A force d'observer Coco, nous lui avons installé des aires de jeux facilement accessible pour lui. 
Il a des aires de jeux au sol et en hauteur. La volière extérieure est également adaptée pour lui.



A la maison,

Aujourd'hui, Coco vole, ilarrive même à atterrir sur la corde.

Il n'est pas encore à l'aise sur les courtes distances, nous y travaillons.
Il retrouve peu à peu l'équilibre, il utilise ses ailes pour se stabiliser et non plus son bec.
Il n'est plus du tout paniqué face à nous, mais reste cependant méfiant.
Depuis peu, j'arrive à jouer avec lui, à le manipuler, ce qui n'était pas possible auparavant.
Il prend de plus en plus confiance en ses capacités et a retrouvé le goût de vivre.

La petite dernière, Paulie, une jeune ondulée. Elle est née avec les plumes des ailes très courtes. Je l'ai recueillie comme ça avec ses 12 autres compagnons.
Elle ne sait pas voler et ne le pourra jamais. Elle sait très bien compenser son handicap pour autant que tout lui soit accessible.
Elle vit dans la volière extérieure qui a été aménagée afin qu'elle puisse accéder à chaque recoin.

Paulie vit aisément aux côtés de ses congénères et on dirait même qu'elle a un très bon ami 


Les oiseaux handicapés peuvent vivre leur vie pleinement pour autant qu'on leur en donne la possibilité.
Ils ont une volonté inimaginable, une force à toute épreuve. 
Ils désirent plus que tout vivre intensément comme leurs congénères.

Mes petits coeur, je suis vraiment fière de vous, vous avez une volonté que peu de gens ont.
Vous m'avez aiguillée pour que je puisse vous aider au mieux.

Votre joie de vivre au quotidien est tout simplement merveilleux.

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Merci Audrey de ce beau témoignage que nous font tes oiseaux en images.  Un handicap permet presque toujours de développer davantage ce qui fonctionne mieux chez un individu, animal ou humain.

Tes oiseaux nous démontrent que leur plaisir de vivre est plus grand que leur handicap, c'est un réel plaisir que de les voir évoluer et se développer à leur pleine mesure.   :heart2:

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