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Marine-perruche

10 Bonnes raisons de ne pas acheter de perroquet

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COMMENT VOUS DISSUADER D’ACHETER UN PERROQUET

Vous souhaitez adopter un perroquet, peut-être deux ? Pourrez- vous assumer ce qu’il vous en coûtera chaque jour ?




Adopter une perruche ou un perroquet, nous le savons, requiert de la disponibilité, des connaissances, du savoir-faire, mais également un budget assez élevé, beaucoup de patience et de temps à lui consacrer de même que beaucoup de tolérance envers certains comportements ou bêtises inévitables.

Vous êtes compétent et assumez votre passion pour le plus grand bien de votre perroquet, vous apportez au quotidien le maximum à vos compagnons à plumes : enrichissement alimentaire et environnemental, liberté, parc de jeux, moments d’activités ?

Alors, sans vous en rendre compte, vous donnez sacrément envie à votre entourage, surtout ceux qui sont les moins sensibilisés et informés, qui ne voient que les bons cotés de cette relation si « harmonieuse », de se lancer, à votre exemple, dans cette aventure qu’est l’adoption d’une perruche ou d’un perroquet.

Nous allons donc vous apporter tous les éléments qui vous permettront de dissuader quelqu’un d’adopter un psittacidé, surtout s’il ne semble pas y être préparé et très conscient de ce qu’implique une telle adoption.

Exploitons tous les défauts de nos amis ailés et apprenons à les mettre en évidence afin de faire comprendre les énormes contraintes quotidiennes auxquels ils nous soumettent, évitant ainsi de faire de nouveaux malheureux, qui se retrouveront rapidement à nouveau en adoption, passant de famille en famille et qui seront peut-être, objets de maltraitance.


COMMENT VOUS DISSUADER D’ACHETER UN PERROQUET ?


Le bruit
Selon l'espèce, un simple appel de contact est un réel cri pour l'humain. C'est dans le bagage génétique du perroquet de communiquer et on ne doit pas l’en empêcher :

- Cris de contact.
- Cris d'alerte.
- Gazouillis de jeux, de toilettage, durant des heures.
- Cris d'intimidation.
- Cris pour attirer l'attention, qui peuvent se faire lamentations lancinantes.
- L’hyper-vocalisation (trouble du comportement).

Le tableau du niveau sonore et de la capacité auditive
Voici la représentation du niveau sonore des cris (la force de cris) et de la stridence (son aigu, perçant) de chacun, ainsi que la capacité de mimétisme (imitation des bruits et des voix). Les chiffres de 0 (faible) à 4 (fort, maximum) évaluent ce niveau sonore.

105 décibels sont considérés comme dommageables pour l’oreille. Un cacatoès des Moluques produit plus de 135 décibels et a une portée de voix de 6 km. Seuls les Boeing 740 produisent autant de son avec 140 décibels.






Le cout monétaire
- Le cout de la cage adaptée : minimum 300 à 1500 € selon les espèces.
- Le cout du perroquet lui-même : de 20 à 3000 €.
- Les couts des frais vétérinaires que l’adoptant se devra de débourser à l’achat afin de s’assurer que l’oiseau est en santé puis, au besoin (de 30 à 300€ par consultation, n’oubliant pas les médicaments et les soins à dispenser à l’oiseau).
- Les couts de l'alimentation : pas seulement des graines de qualité, les fruits et légumes donnés tous les jours, les germinations, les verdures fraiches, les extrudés, les compléments alimentaires comme les blocs vitaminés, os de sèche, vitamines.
- Les couts de l'aménagement et de l'enrichissement du milieu : un parc, des accessoires, des jouets et des branches fraiches.
- Les couts du renouvellement de ses jouets : des jouets destructibles, des perchoirs, des branches, des supports.
- Tous les autres couts imprévus et ils seront nombreux, croyez-moi !


La destruction

Hormis les couts de renouvellement de ses jouets et branches, il existe un réel risque de destruction :
- De vos propres biens : meubles composés de différents matériaux, sols, portes de bois, plinthes, chaises, tables, télécommandes, téléphones, ordinateurs, etc.…
- De vos tissus : rideaux, vêtements, nappes…
- De vos bijoux : arrachés, démontés, abimés, ne serait-ce qu’en jouant.


Votre espace, votre temps et votre tolérance

Ce nouvel arrivant occupera beaucoup d’espace chez vous, puisqu’il doit être dans la pièce principale de vie ou posséder sa propre pièce. Il y a aura sa GRANDE cage ou volière, mais en plus, son parc de jeux, son arbre, ses coins à lui dans chacune des pièces, un perchoir ou arbre dans le séjour, un perchoir dans la salle de bain, un coin dans la chambre.

De plus, il lui faudra constamment être au cœur de l’action, de l’activité de la maison, il aura besoin de distractions, d’activités, de jouets, de moments de tendresse ce qui exigera beaucoup de votre temps et de votre patience face à ses comportements, mais aussi à ses bêtises inévitables.

Tolérance et éducation doivent être au rendez-vous ! Enfin, pensez au temps des soins, couper les griffes pour celles qui ne s’usent pas naturellement, aux sorties en harnais ou en volière aux beaux jours, aux soins quotidiens de surveillance du plumage et de l’état de santé, l‘état du cloaque, du bréchet, du plumage, du bec, des yeux.

Ah, j’oubliais, le plaisir des montées hormonales et de la présence d’un perroquet très excité, irritable et qui vous assaille de ses besoins sexuels à combler, sans parler des comportements territoriaux et de ses exigences d’exclusivité.


Des besoins de compagnie à combler
Les besoins affectifs et psychologiques de votre perruche ou perroquet ne pourront être comblés que par la présence d’un compagnon de son espèce (de préférence).

De plus, en fonction de sa propre espèce, il aura besoin de partager ses activités quotidiennes avec des compagnons : pour la toilette, les échanges affectifs et les jeux, les cris de contact, manger en colonie, voler d’une pièce à l’autre, rechercher et détruire. Vous devrez donc lui donner un ou des congénères, comme dans le cas des perruches ondulées, ce qui engendre des coûts supplémentaires en terme de budget et d'espace, à toutes fins pratiques il faut doubler les coûts et, si l’adoption d’un deuxième compagnon se fait un peu plus tard que l’adoption du premier, il faut tout reprendre à zéro pour ce nouvel arrivant.


Éducation et apprivoisement
Vos perruches et perroquets auront besoin d’être encadrés, car ce sont des destructeurs nés, ils passent 50% de leur temps à l’état sauvage à rechercher la nourriture, à gruger les branches, arracher les bois et matériaux, trouver et détruire les coques afin de se nourrir et d’user naturellement bec et griffes.

A la maison, il faudra donc encadrer ses activités dans un lieu qui lui est destiné, où aucun danger n’est présent, où il aura le libre arbitre de pouvoir travailler son bec, ses pattes et son intelligence sur les matériaux environnants, d’où l’utilité d’un parc de jeux à lui!

Il vous faudra vous assurer que votre oiseau est occupé du matin au soir afin de ne pas développer de troubles du comportement qui le porteraient à adopter des attitudes qui vous feraient le prendre en grippe ou encore un comportement d’automutilation ou destruction.

Il faudra, de plus, renforcer ses bons comportements en le félicitant, le remerciant, et tendre à faire disparaitre les mauvais comportements en les ignorant ou en attirant son attention ailleurs. L’éducation d’une perruche ou d’un perroquet demande une constance et une cohérence de la part de toute la maisonnée et ce, à tous les jours.


Le nettoyage, la désinfection
On ne peut oublier la partie la plus ingrate de la joie de posséder un oiseau, celle du nettoyage :

- Nettoyer de manière journalière les fientes tombées dans la maison, sur vos meubles parfois, sur vous aussi… Certaines fientes sont sèches et assez faciles à nettoyer, d’autres beaucoup plus humides voir liquides, et odorantes. Évidemment, le gabarit de l’oiseau y est pour quelque chose…

- Renouveler quotidiennement l’eau des abreuvoirs, deux fois plutôt qu’une l’été, en veillant à nettoyer et désinfecter chacun d’eux avant de le remplir à nouveau.

- Renouveler quotidiennement les mangeoires de tous les produits frais : légumes, fruits, verdures, germinations, pousses fraiches, apports vitaminés, graines sèches et bien les désinfecter avant de les remplir à nouveau.

- Nettoyer et désinfecter la cage/volière complètement à toutes les semaines, c’est-à-dire les barreaux un par un, les supports, les perchoirs, tous les accessoires, les jouets, le parc, jeter ce qui est détruit et voir à le remplacer.


Fini les vacances et les week-end impromptus

Fini de partir en week-end sitôt que le désir en est exprimé, en vacances que l’on décide de prendre à quelques heures d’avis et à durée indéterminée ; on doit trouver quelqu'un de responsable pour sa perruche ou son perroquet !

Cette personne se devra de s'en occuper, l’occuper, le soigner, ce doit être quelqu’un de compétent, ayant une certaine familiarité avec votre oiseau ou, à défaut, les oiseaux, une sensibilité certaine à tout ce qui pourrait survenir et savoir comment réagir en cas de besoin. Il faudra peut être former la personne.

Désormais, les vacances seront programmées à l’avance, afin de s’assurer de la disponibilité du « birdsitter » et il ne sera pas aussi facile de partir longtemps, des humains consciencieux sont des humains qui n’aiment pas quitter leurs oiseaux trop longtemps.

C’est parfois compliqué, surtout quand un problème survient. Enfin, le retour ne sera pas toujours joyeux, car vos perroquets peuvent se sentir abandonnés, avoir fait une petite dépression, ou certains dégâts. Cela ne donne plus autant envie de partir en vacances…


Les troubles du comportement

Les troubles du comportement sont souvent la conséquence des conditions de détention qui sont insuffisantes voire extrêmement mauvaises (et maltraitantes). De plus, l’élevage à la main des perroquets aggrave les problèmes de comportement et en engendre d’autres. Nos perroquets de compagnie souffrent ainsi souvent en silence. Il est donc important de prendre conscience de ces problèmes et d’apporter des axes d’amélioration afin de rétablir la santé physique et psychologique de nos oiseaux. Cela comprend brièvement :

- Les morsures : qui vont du léger pincement, aux morsures qui percent la peau, voire éclatent les veines et arrachent parfois des morceaux de peau.

- Les cris et hyper-vocalisations : qui peuvent durer des heures et, croyez-moi, ne serait-ce qu’une minute, vous ne sauriez le supporter.

- Le picage et l’automutilation : elle comprend le picage (arrachage de ses propres plumes), l’allopicage (l’arrachage des plumes des congénères), l’arrachage de la peau, les mutilations et éviscérations, la mutilation des ongles et phalanges, les infections et septicémies.

Voilà qui donne à réfléchir.



ET SI TOUT DE MÊME…


Les perruches et les perroquets, dont le patrimoine génétique n'est pas conçu pour la vie en captivité et dont les besoins ne peuvent être comblés comme ils le seraient en pleine nature, sont condamnés, de par notre intérêt pour eux, à vivre en captivité. C’est une réalité que nous, passionnés et engagés pour la cause animale, ne pouvons nier.

Le moins que l’on puisse alors faire pour eux, c’est de leur assurer un enrichissement du milieu, en favorisant un environnement épanouissant, de l’espace et de la liberté, des activités et de la recherche de nourriture, tout ce qui peut contribuer à recréer un semblant de belle vie pour nos perruches et perroquets. Si après être passé à travers cette série d’obstacles, vous désirez encore adopter des perruches ou des perroquets, que vous savez avoir la patience et la délicatesse de vivre en compagnie de ces animaux, en tant qu’humain responsable pour eux, pourquoi ne pas penser aux associations, refuges et particuliers, en vue d’une adoption ?

Ne généralisons pas, mais les animaleries offrent souvent des conditions de détention inappropriées et maltraitantes aux oiseaux : plumes d’ailes taillées, cages exigües, alimentation exclusive de graines sèches, eau changée peu souvent, et aucune attention de la part des vendeurs. Ne cautionnez pas cela, c’est de l’exploitation et de la maltraitance animale, les perroquets comme les perruches y sont exploités et seul le profit importe aux propriétaires de ces commerces « du vivant ». Évitez également les éleveurs, surtout ceux qui pratiquent l’EAM systématique, qui visiblement privilégient cette activité pour le profit et non pour le bien être de ses oiseaux.

Privilégiez plutôt l’adoption en refuge, là où on ne pratique pas la reproduction des oiseaux hébergés, là où on réhabilite les oiseaux en attente d’un foyer stable. Les associations d’oiseaux de votre région sont les mieux à même de vous renseigner quant aux possibilités de vous procurer un oiseau de « seconde main ».

Pensez également aux particuliers qui, pour diverses raisons doivent se défaire de leurs oiseaux. Certains choisissent avec soin le nouvel environnement de leurs oiseaux et, peut-être serez-vous l’humain qui saura rendre à ces oiseaux une certaine qualité de vie.


POUR EN SAVOIR PLUS ET TROUVER DES SOLUTIONS


Les troubles du comportement chez les perroquets captifs :
http://www.perruches.org/t1298-les-troubles-du-comportement-des-perroquets-en-captivite

Différence entre un dysfonctionnement de communication et un trouble du comportement :
http://www.perruches.org/t610-dysfonctionnement-de-communication-et-trouble-du-comportement

Les limites et les souffrances du nourrissage à la main (EAM - élevé à la main) :
http://www.perruches.org/t760-les-limites-et-souffrances-du-nourrissage-a-la-main

L’amélioration des conditions de détention de nos perruches :
http://www.perruches.org/t958-ameliorer-le-quotidien-des-perruches?highlight=ameliorer

Le besoin des perroquets d'un environnement riche et libre :
http://www.perruches.org/t744-besoins-d-un-environnement-riche-et-libre-pour-votre-perroquet



En résumé, ce dont à besoin votre perruche, tout comme votre perroquet, pour être heureux :
http://www.perruches.org/t430-en-resume-ce-dont-a-besoin-votre-perruche-environnement-et-alimentation




Sources :
Bruits et souffrances du Cacatoès : http://www.mytoos.com/noise.shtml
Vidéos des cris des différentes espèces : http://thebirdnerdsrescue.com/ParrotNoiseLevels.aspx
Tableau : Low, Rosemary (The Parrot Companion) Page 20.



Le cris du Cacatoès :


Le cris de la conure Soleil :


Le cris du Ara Chloroptère :


Le cris du Ara bleu et or :


Le cris d'un Amazone :

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J'applaudis des deux mains. Merci Marine, bravo Marine.

N'achetez pas de perroquet: quand vous en achetez un, vous en condamnez d'autres à naître et à vivre dans des maisons dans lesquelles ils ne devraient pas se trouver.

Les perroquets sont vendus pour LE PROFIT qu'ils rapportent. Les perroquets génèrent en captivité de nombreux problèmes par lesquels les propriétaires sont DEPASSES.

Dans quelles dispsoitions serez-vous quand l'oiseau aura tout démoli chez vous? Quel regard porterez-vous sur lui?

Bad trip.

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Merci Marine pour ce post INDISPENSABLE!!!!

Je vais rédigé un article comme promis sur les gris du Gabon, les perroquets préférés des français et donc les plus abusés et maltraités...

En adoptant un tel animal, même né en captivité nous sommes complices des braconnages à l'état sauvages! Nous sommes complices de tous les abus qui existent aujourd'hui avec ces animaux si peu adaptés à cette vie qu'on leur impose!

Si vous les aimez vraiment, alors n'en adopter pas!!!!

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Je ne pensais pas que la conure soleil était dite perroquet, je la voyais plutôt comme une perruche.

Par contre, quelque chose me "chiffonne", vous dite que de tel animaux ne sont pas fait pour vivre en captivité, je suis bien d'accord, mais les perruches ondulées, callos, insé, conure et autre perruche, avec des instalkation adapter, une bonne alimentation, nous sommes en mesure de leurs offrir une vie plus que convenable non? confused

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N'importe quel oiseau est pourvu d'ailes pour voler et utiliser l'infi de l'espace, et non être conditionné à quelques mètres carrés seulement, voir parfois mois. Les perruches ondulées parcourent entre 200 et 500 km par jours à l'état sauvage, avec autant de distance de parcourir et d'énergie dépensé, crois tu vraiment qu'elles sont faites pour vivre en cage et volière, dans nos maisons ou jardins ?

Non, aucune de nos perruches, aucun de nos perroquets ne sont fait pour la vie captive. Ils sont hautement adaptables et c'est ce qu'il fait qu'il réussissent à vivre et continuer de se développer. mais ce n'est pas le meilleur pour eux.

Regardes ce reportage :
http://www.perruches.org/t578-comportements-des-perruches-et-perroquets-a-l-etat-naturel?highlight=australie

Maintenant tu as raison, ceux qui sont captifs, nous devons leur apporter un maximum d'espace, de liberté et d'enrichissement Smile

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je trouve que ses des oiseaux magnifique mais qui ne sont pas fait pour être élevés comme des perruches parmi nous ...... ils ont rien a faire dans des maison et encore moin dans des volières et faut vraiment si connaître a fond pour en possédé

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ça fait plaisir de voir que de plus en plus de gens réalisent que les perroquets n'ont rien à faire en captivité.

j'espère qu'avec le temps, plus aucun oiseau n'aura à subir cela. Même si il faudra énormément d'années pour que ça arrive... mais soyons optimistes, depuis le tout début de la captivité des oiseaux sauvages, leurs conditions de vie se sont améliorées, et l'importation a été interdite, c'est déjà quelque chose.

merci Marine pour le post Wink

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Je n'en peux plus que l'on fasse du commerce avec les oiseaux.

Plus l'oiseau est gros, et spectaculaire, et plus le vendeur y gagne sa vie. Comment voulez-vous que ça tourne rond tout ce bazar????

Et les perroquets changent de maison, de si nombreuses fois dans leur vie d'oiseau captif, quelle galère, mais quelle galère...

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