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Marine-perruche

Les plaintes du perroquet

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Les plaintes et souffrances du perroquet

Témoignage de 4 Perroquets, chacun ayant un cadre de vie et un vécu différent





Bonjour, je m’appelle Coco, perroquet Gris du Gabon, et je suis littéralement terrifié. J’étais avec ma femelle, sur une cime d’arbre, proche de notre trou dans la souche où repose nos trois petits, à nourrir ma femelle, quand des individus intrusifs et austères sont venus pour nous prendre. Je n’ai pas compris, ce prédateur là, il a pris ma femelle et mes petits, je criais, et je me faisais happer, j’allais être dévoré, je hurlais, je me débattais, mon cœur allait percer ma poitrine tellement j'étais mort de peur. Je me suis cru mort, éventré, dévoré, à l’agonie, mais je me découvre enfermé, capturé, dans une petite caisse avec des dizaines de congénères. Je n’ai jamais été aussi près d’eux, à nous écraser les uns des autres, à avoir faim, à avoir soif, et à souffrir de la peur de mourir à chaque instant.

Ça a été long, enfermé et paniqué chaque seconde, à attendre de mourir. Ça ne s’arrêtait pas. Parfois, nous entendions crier, ces prédateurs qui rodaient autour de nous, et nous étions entrechoqués. Des frères sont morts, ils ont étouffés, d'autres ont soufferts de leurs blessures liées à la capture, ou encore ont manqué d’eau. C’était horrible, une angoisse sans répit, dans l’attente d’être dévoré.

Finalement, nous avons atterri dans un endroit obscure, noir, toujours enfermé et oppressant, à attendre. J’ai peur, ça sent les morts, j’entends les cris, les plaintes, je suis terrifié, ou est ma conjointe, je crie. Le bateau je ne connaissais pas, mais peu d’entre nous en sont sortis vivant. J’ai fini en cage complètement étouffé avec plusieurs de mes congénères. Beaucoup de circulation, de bruits, de hurlements, de lumière, quelle horreur, des centaines de prédateurs humains, je vais crever. J’ai faim, j’ai soif, je n’en peux plus…

Au secours, quelqu’un m’attrape, je suis happé, je hurle, je mors, je suis secoué et écrasé par ce gant de fer. La route est stressante, et je suis de nouveau arraché de cette boite pour finir dans une cage, c’est plus calme, trop calme.  Je suis seul, je vais mourir d'angoisse. Je crie, j’appelle les congénères, ma femelle, mes petits. Je n’entends rien, je ne reconnais rien, et je suis enfermé. Je ne comprends pas ce qui peut m’arriver, moi qui la semaine dernière parcourait des kilomètres à travers les forets et pleines pour m’abreuver et m’alimenter, accompagné de mes congénères, ma famille.

Là, je suis en cage, je tends mes ailes, enfin, depuis des jours où tout mouvement m’était impossible, et je ressens de l’agression contre mes plumes, mes ailes sont attaquées par quelque chose de froid et de dur qu’est ma nouvelle maison. Je panique, je crie, je bats des ailes, je veux fuir ce prédateur et je suis atrocement frappé, ces barreaux m’ont assommé.  Après de longues heures je reprends mes esprits, me perche et ne bouge plus, prostré, angoissé, à attendre une fin qui ne veut pas venir. Des agresseurs surgissent, je hurle, je m’envole et m’assomme de nouveau. Ces êtres humains qui ne me comprennent pas, qui n’entendent pas ma détresse.

Ma nouvelle vie, ce sera ça, cette maigre cage, de l’eau en boite, des granulés infâmes mais qui m’empêchent de souffrir de la faim. Pas de liberté, pas de femelle, pas de forêt, pas de vol libre, pas de congénères, pas d’affection, de contact, de toilette collective, de recherches, je survie et ça n’a pas de sens, car tout ce que je suis n’est pas respecté, je ne peux faire ce pourquoi je suis né. Juste des individus qui me seront de plus en plus familier mais toujours aussi inintéressants.

Un jour, ils ont essayé de me sortir de là, j’ai hurlé, mordu, j’allais mourir dévoré. On m’arrachait les plumes, les ailes, je ne sais pas, je me débattais, j’étais terrifié. Et d’un seul coup, plus de barreaux, plus de constriction,  je sens comme une sortie, je m’envole de toute mes forces. Mais je n’ai aucune force, mes ailes ne me portent plus, elles ont été taillées, bafouées, et je tombe, quelle angoisse, ma seule force, ce dont pour quoi j’ai été conçu n’est plus. Je m’écrase et je souffre. Je suis de nouveau happé, je n’ai plus rien, je mors, je ne veux pas mourir, et je suis enfermé, encore.

Le temps est long, long, mes plumes repoussent, mais à quoi bon en prendre soin…

Des mois après, encore capturé, je me débats, je hurle, je mors cette main de fer si douloureuse quand elle m’attrape, je me fait attaquer les pattes, et je suis posé sur quelque chose, libre. Une issue, alors je vol de toute mes forces encore, et j’y arrive, je m'échappe, mais quelque chose d’horrible se produit, ma patte est bloqué et mon corps coupé dans son envol s’affaisse et s’écrase. Ma patte est attachée, et avec le choc, elle est maintenant brisée. Je souffre, j’ai de la fièvre, cette patte me brule, je ne peux plus la bouger au risque de souffrir de douleur. Personne ne verra rien à cela, je devrais attendre des mois avant que la douleur se calme, que je m’y habitue.

Même si j’ai plus souvent accès à un espace sans barreaux, j’ai arrêté d’espérer, je suis enfermé, j’ai perdu tout espoir de retrouver ma famille. De temps en tant mes instincts sont plus fort et je m’envole, pour m’écraser de nouveau. Je ne sais pas quand ni comment je vais mourir, mais je crois chaque jour  que ce sera aujourd’hui, qu’on viendra me prendre et me tuer ; les prédateurs rodent.

- Coco, Gris du Gabon, capturé à l’état sauvage et enfermé en appartement, seul, à vie -





Bonjour, je suis Jeanne, une Cacatoès à huppe jaune. Je suis née et j’ai appelé ma maman, pour être nourri et rassurée, au chaud, auprès de mes frères et sœurs. C’était génial, au chaud, si doux et agréable, rassurée, comprise, j’appelais et l’on me répondais, on répondait à mes demandes, mes besoins d’être calmée, et nourri.

Mais cela n’a duré que quelques instants, quand soudain j’ai été arrachée à cette douce compagnie, j’ai hurlé, je pleurais, j’allais être mangée, tuée. Et puis non, on m’a mis dans une boite, ou j’étais seule, terrifiée, affamée et gelée. Et puis quelqu’un est venu, j’avais peur, mais il m’a nourri. Alors je lui couinais que j’avais mal, qu’il y allait trop brusquement, qu’il me serrait, que ça me brulait, mais il ne comprenait pas, il n’écoutait pas, il ne répondait pas. J’étais tellement morte de faim à attendre qu’on me réponde depuis des heures, que j’ai mangé, malgré la douleur.  

Et puis j’étais de nouveau seule, des heures durant, à pleurer ma maman, personne pour me rassurer, me serrer au creux de son corps chaud, personne pour me répondre et m’apaiser. J’ai tellement faim que je crie, et on donne des coup dans ma boite, j’entends une réponse, mais je ne la comprend pas, on me hurle dessus, on secoue la boite.

J’ai si peur, si froid et si faim. Quelqu’un arrive, enfin de l’attention, je le reconnais, il me nourrit, il apaise mes souffrances pour le peu qu’il m’accorde.  Avec lui je n’ai plus faim, et j’ai quelques minutes de chaleur et de contact, quelques précieuses minutes d’affection. Mais je lui dis d’aller doucement, que c’est trop chaud, il ne comprend pas. Il part aussi souvent trop vite, je lui dis que j’ai encore faim mais il s’en va. Pourquoi ne comprend-t-il pas ? Alors je crie et je pleure plus fort qu’il m’entende. Au moins, cela attire son attention, il gesticule vers moi, me brusque mais m’accorde de l’attention, il secoue ma cage et me répond.

Et puis un jour, il m’a pris plus longtemps, c’était vraiment bien, j’étais rassurée, au chaud au creux de ses mains, et puis je n’ai pas compris ce que j’avais fait de mal pour que j’atterrisse seule et dans le noir, dans cette boite froide. La boite s’est rouverte des heures après, et des inconnus se sont présenté à moi et m’ont pris de force. J’ai crié, je pleurais, j’étais terrifiée et seule. Et j’avais faim. Et cette personne là, elle m’a nourri aussi, ça a été dur et douloureux car elle savait encore moins bien faire que ma première maman, c’était vraiment chaud et parfois elle faisait mal. Mais elle était plus douce, et surtout, j’étais beaucoup plus souvent au chaud avec elle, et elle me parlait doucement, elle était si douce, elle me rassurait.

Ensuite,  j’ai grandi, je me suis habituée à cela, à être nourrit, mais elle ne voulait plus, je constatait que les repas étaient de plus en plus espacés et maigres, et elle m’apportait des graines sèches, dont je ne savais quoi en faire. J’avais très faim, j’avais mal, et je ne savais pas quoi faire, et pourquoi elle ne voulait plus me nourrir. Alors un jour, la faim était si douloureuse que j’ai mis ces graines dans ma bouche, je les ai roulé des heures dans mon bec sans comprendre quoi en faire. Et à force de jouer et d’énervement, j’ai compris, j’ai retiré cette peau qui offrait la fraicheur d’une graine comestible.

Un jour, maman est rentré avec quelqu’un, j’ai flashé, j’ai complètement craqué. Ce sera mon compagnon, il est parfait, sa voix, ses attentions envers moi, un partenaire séduisant. En plus, il me flatte et répond à ma parade de séduction par ses caresses sur mes zones érogènes.  Quel chouette homme ! Alors quand  vient le moment de passer à l’action, je lui fait mon offrande, la régurgitation, et je lève mon croupion en me frottant, mais le voila qui fait une mine de dégout, crie et me rejette. Je ne comprends pas, il me dit oui et puis il me dit non.  Il ne veut pas venir avec moi dans le nid malgré mes démonstrations, à coups de bec et de griffes à force de frustrations tant les messages sont ambiguës.

Maintenant il me fuit, je n’y comprend rien. Je suis seule et incomprise. Je suis frustrée. En plus, plus le temps passe et plus ils mangent en famille et m’isolent, ils me rejettent, en me laissant seule dans ma cage au fond de la pièce. Alors je crie pour les appeler, et là ils réagissent enfin, ils font de ce cinéma, à gesticuler et crier dans tous les sens, c’est génial, ils m’accordent enfin de nouveau de l’attention.  Alors au moins, ça, ça fonctionne pour leur parler, ils me comprennent. Alors je crie pour les faire réagir, et ça marche.  Mais cette fois, ils viennent et frappent la cage, ils m’effraient et m’attaquent, pourquoi ? Je ressaye d’attirer l’attention de ma famille, avec la méthode de communication qu'ils m'ont apprise, et de nouveau ils m’agressent. J’ai de l’attention, mais je ne la comprends pas, cela devient douloureux, leurs soins sont de plus en plus rares, ils ne me regardent plus, ne me parlent plus, et le peu qu'ils m'accordent m'agresse et m'oppresse. Je n’ai plus confiance en eux.

Quand ils décident enfin de s’approcher, un peu vivement, je ne suis pas sur de leurs intentions, j’ai peur, après tous les coups,  je suis bloquée, alors je mors. Cela les fait fuir, tant mieux, j’ai moins peur toute seule. Cette méthode de communication fonctionne, et elle restera, au moins, quand je mors, personne de m’agresse.

Les journées sont longues, je n’ai pas de jouets, je n’ai que l’eau et les graines, je ne sais pas quoi faire. Je m’occupe à lisser mon plumage, et l’ennui est tellement oppressant et accaparant que je suis obnubilée par mon plumage. Je suis stressée, seule, malheureuse, incomprise, je suis frustrée et angoissée. Alors mon plumage est un bon échappatoire à mes angoisses. Je peux répondre à mes besoins naturels de destruction et de gruger, en jouant avec mes plumes, le seul divertissement que j’ai.

Et le magnifique oiseau que je suis se perd dans ce qui deviendra un trouble obsessionnel compulsif, le picage psychogène. Personne ne me comprendra, et plus aucun individu de mon groupe ne m’accordera d’attention, ce qui me renforce dans ma seule activité, qui plus est destructrice.

- Jeanne, Cacatoès à huppe jaune élevée à la main, adoptée puis isolée, incomprise et oubliée -





Bonjour, je m’appelle Chipie, je suis une conure à joues vertes. Je suis née et j’ai grandi auprès de mes parents et ma fratrie qui ont été là pour m’apprendre tout ce dont j’avais besoin pour être autonome et rassurée, et qui ont comblé mes besoins affectifs. J’ai eu des visites régulières et des contacts avec de drôles d’individus qui aujourd’hui me sont familiers et agréables. Ils ne m’imposent rien, et m’apportent des friandises et me font plaisir avec leur douce voix et leurs compliments.

Je vie dans un drôle d’endroit, un salon,  réaménagé rien que pour nous. On a accès à une végétation naturelle et à des tonnes de matériaux nouveaux à gruger et détruire. Et puis la recherche de nourriture nous prend beaucoup de temps, on trouve notre nourriture dans des cavités, sous la verdure, au sol dans le chanvre. On prend notre douche dans une grande source d’eau et puis on vient se sécher et toiletter sur notre arbre.

On picore à droite et à gauche la gourmandise que nous avons enfin trouvé, et de temps à autre nous venons même en chercher vers nos humains. On peut faire la sieste avec eux et gazouiller, c’est fort agréable. Je ne suis pas stressé par l’oppression d’une cage, par le manque d’affection, je ne suis pas paniquée par la présence humaine, mon corps n’a pas était entaillé, on ne m’attache pas à une chaine, je suis vraiment libre, et même si notre nature n’est pas infinie, elle est riche, et enrichissante, et c’est ça qui compte.

- Chipie, élevée par ses parents et apprivoisée par l'homme, vivant en liberté en salon -





Bonjour, je m’appelle Jaco, je suis une perruche ondulée,  et je vie dans la flore sauvage Australienne. Mes journées sont bien remplies, au réveil j’appelle toute ma grande famille à se réveiller, je me rassure avec les cris de contact, je vois que tout s’est bien passé cette nuit, et la rosée a trempé les feuilles de cet immense arbre sur lequel nous sommes perchés. Nous allons donc gaîment à la douche, c’est génial, je me frotte contre ses feuilles d’eau qui humidifient mon plumage et le renforce.

Nous passons quelques temps au toilettage, et j’observe une superbe femelle. J’utilise la beauté de mes couleurs mis en valeur après la toilette et je lui fais ma plus belle parade, en virevoltant autour d’elle et en faisant mes plus beaux chants. La concurrence est présente, mais je suis tellement en forme que j’évince les concurrents, et je m’en vais donc sur une branche avec la femelle. Puis, la faim commence à se faire sentir et nous nous appelons pour prendre tous ensemble notre envol.

Nous parcourrons librement plusieurs kilomètres et atterrissons dans un champ de graminées sauvages et leurs verdures fraiches, c’est un délice. Vient le pic de chaleur qui nous fait remontrer dans les cimes pour la sieste. Je suis libre de mes mouvements et de ma volonté, et quand vient un prédateur nous fuyons tous en groupe, en exploitant une cadence de vol élevée et coordonnée, ce qui nous protège. Cette famille est ce qui est rassurant et exaltant au quotidien. Maintenant que les beaux jours pluvieux sont présents, et que les graminées poussent à loisir, nous avons toutes les conditions nécessaires pour nous reproduire et faire grandir nos petits.

Nous avons tant de plaisir à les nourrir et les voir grandir,  et nous savons que bientôt ils prendront leur envol avec toute la liberté de rechercher la nourriture et d’occuper leurs journées avec des échanges affectifs en compagnie du groupe.

- Jaco, perruche ondulée sauvage, libre, en Australie, chez lui -




Cet article est un plaidoyer à caractère moral et non scientifique. Il ne prétend pas s’appuyer sur des faits scientifiques objectifs qui dénoteraient la pensée d’un perroquet. Il se repose sur des méthodes de communication, tel que la personnification (figure de style qui consiste à attribuer des propriétés humaines à un animal) afin de pouvoir mieux vous faire entendre et comprendre ce que peut finalement ressentir et subir l’être animé, sensible, émotionnel et intelligent qu’est le perroquet. Enfin, cela permet de comprendre en quoi un cadre de vie inapproprié peut être anxiogène, et vous démontrer à quel point il est important d’améliorer leur environnement et leur quotidien, pour le respect de leur être et de leur épanouissement.


©️ Marine Scié 2011

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Tu t'es lancée chère Marine, poignantes et tristes histoires! Malheureusement, malgré la fiction, c'eût pu être un récit tant c'est criant de vérité.

Voilà comment nous aimons les perroquets! Crying or Very sad

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Laisse moi te dire que tu es très douée pour l'écriture, Marine... C'est intéressant, captivant, vrai.

Je suis troublé à lire ces lignes. silent

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bouuuh , les larmes tu sais ou elles sont Marine , de ta faute , dans ls yeux et pas loin de descendre ... trop tristre ... SadCrying or Very sad

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Invité
Que c'est beau Marine!, beau et triste à la fois...
les deux premiers témoignages m'ont filé la chair de poule, c'est vraiment bouleversant...!

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C'est tres touchant, cela donne toute la dimension de notre responsabilite envers les hotes que nous avons choisi.
Merci

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applaudir Marine, c'est exactement cela !

Nous nous cachons tous derrière cette vérité, mais comment faire autrement ?

Triste, déchirante ,frustrante, poignante car jamais nous ne pourrons égaler

( La Grande et Belle Nature Sauvage)

Tout l'amour du monde ne remplacera jamais cela pour tout animal.

Le climat des grandes forets ou la chaleur du désert ainsi que l'alimentation et la

reproduction a l'état naturel .

Mais ils sont ici maintenant , donc a nous de donner tout ce que nous pouvons !

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très beau Marine et très triste (j'avais les larmes aux yeux) mais très touchant aussi et ça nous responsabilise envers ces petits êtres de chair et de sang que nous avons décidés de nous approprier, ainsi va la vie mais si ça pouvait aussi responsabiliser ceux qui prennent ces pauvres animaux au milieu de leur nature tout ça pour le maître mot "l'argent"

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merci marine ,ce message était utile pour bien comprendre ce que les oiseaux ressentent

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c'est le genre de recit qui m'empeche de dormir pendant plusieurs jours.

c'est ce qu'a du vivre mon mainate que j'ai achete, en animalerie il y a bien longtemps.
d'un autre cote, dans la nature il serait sans doute deja mort.
je me console comme ça

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Chacun ses valeurs : il m'arrive souvent, quand je vois les piètres conditions d'élevage et de vie des oiseaux en captivité, de me dire «que mieux vaut mourir que vivre ainsi!»

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trés beau Wink et trés touchant marine, les deux premier mon donner les larmes aux yeux Sad malheureusement c la triste vérités pour beaucoup d'oiseaux en captivités

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J'avais pas vu.. Les 2 premiers, j'avais envie de tout passé.. study ça change ton point de vue sur eux pour toute ta vie après cette lecture..

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mais  voilà 
nous  sommes  tous  coupables  depuis  la  nuit  des  temps  d'avoir  prélever des  animaux  dans  la  nature  ...pour  survivre  avec  le  chien  qui  nous  a  aidé  à  chasser  !
ce  combat  est  perdu  les  oiseaux  et  autres  animaux  sont  dans  notre  culture  comme  compagnon  et  non  pas  comme  jouet  !
tout  le  monde  semble  contre  les perroquets  nourris  à  la  main    mais  dans  la  nature  quel  est  le  taux  de  mortalité  des  bébés?
s'ils  survivent  ils  risquent  la  capture  et  le long  chemin  jusqu'à  nous pauvres  humains  en  quête  d ' affection  à  donner  et  à  recevoir 
alors  soyons  logique  !

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Kapy a écrit:
mais  voilà 
nous  sommes  tous  coupables  depuis  la  nuit  des  temps  d'avoir  prélever des  animaux  dans  la  nature  ...pour  survivre  avec  le  chien  qui  nous  a  aidé  à  chasser  !
ce  combat  est  perdu  les  oiseaux  et  autres  animaux  sont  dans  notre  culture  comme  compagnon  et  non  pas  comme  jouet  !
tout  le  monde  semble  contre  les perroquets  nourris  à  la  main    mais  dans  la  nature  quel  est  le  taux  de  mortalité  des  bébés?
s'ils  survivent  ils  risquent  la  capture  et  le long  chemin  jusqu'à  nous pauvres  humains  en  quête  d ' affection  à  donner  et  à  recevoir 
alors  soyons  logique  !


Justement, soyons logique, laissons vivre leur vie de perroquet sauvage dans la nature. Laissons les vivre de la façon pour laquelle ils ont évolué depuis des millénaires, laissons être nourris par leurs parents, qui sont les plus à même de les nourrir et les élever de la façon dont il convient. Laissons la nature réguler elle-même l'équilibre entre les espèces.

Faux, nous ne sommes pas tous coupables, et faux, le combat n'est jamais perdu. Perdre une bataille n'est pas perdre la guerre. Tant qu'il y aura des individus pour s'opposer à la majorité et défendre les opprimés, il y aura de l'espoir et la possibilité de changements. Est coupable celui qui cautionne. Et je ne cautionne pas.

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