Depuis quelques temps que ma perruche Pastel est à la maison, (environ 2 à 3 mois) je rencontre quelques problèmes avec elle, aux moments des sorties, problèmes qui  persistent .

En bref, j'ai récupéré cette femelle qui était seule en cage depuis environ 2 ans, date de sa sortie d'animalerie. Je l'ai récupérée auprès d'une personne très gentille, mais pas du tout connaisseuse en perruches, étant elle-même éleveuse de canaris. Cette dame a récupéré cette perruche auprès de sa sœur qui a une allergie aux perruches.  (je récupère toujours les cas !)

Cette dame m'a dit que cette perruche avait un comportement anormalement craintif (peur même lorsqu'elle mettait les graines, ou lorsqu'elle prenait simplement un balai, ou lorsqu'on s'approche d'elle, même peu). C'était bien vrai.  

Le problème de Pastel s'est nettement amélioré depuis qu'elle est ici, alors qu'elle avait une réelle crainte du moindre geste, les choses vont nettement mieux. La présence de congénères a sans doute contribué (et même elle entreprend les mâles étant actuellement en montée hormonale!). Et physiquement elle a également embellie. A pris un peu de poids, a un plumage très soyeux et brillant, et n'a presque plus peur de moi, tant qu'elle est dans une cage !

Mais lors des sorties, c'est et ça reste la cata ! Au début, elle n'arrivait pas à voler plus de 50 cm environ de haut (quand elle voulait bien sortir !), puis retombait sur ses pattes, et affolée comme tout ! j'ai malgré tout persisté avec patience, ayant vu dans un article de Marine, que cela peut être dû à un problème d'ailes pas assez musclées.   N'a jamais bénéficié de sorties auparavant. Elle a réussi à faire un exploit avant hier, a fait un aller et retour de la longueur du plafond, puis comme si elle prenait conscience qu'elle volait, a pris peur et s'est lourdement laissée tomber sur ses petites pattes. J'ai même eu peur qu'elles soient cassées. Aujourd'hui encore, ayant peur moi-même de la laisser sortir, j'ai installé l'aire de jeux au-dessus d'une petite cage de quarantaine où on voit bien qu'elle se sent en sécurité et tranquille. Mais je voyais bien que dans le même temps, elle a envie de sortir et de jouer avec les autres. À tort sans doute, je l'ai un peu forcée à sortir et elle a réussi à se coincer dans un recoin pas possible, alors que je prends un maximum de protection pour sécuriser la pièce qui n'est pas terminée. J'ai dû la retirer à la main pensant vraiment qu'elle allait être écrasée. Réflexe de panique, sentant ma Pastel en danger. Mais ça ne va pas l'aider à prendre confiance car elle criait comme si on l'égorgeait. À votre avis que dois je faire, l'écouter et la laisser sans sorties, ou insister avec patience ?  :scratch:J'ai moi-même pris peur de la sortir de la cage, mais si je force pas avec douceur quand même , elle ne sortira jamais !

Merci pour vos éventuelles réponses  

 

Alors que ce matin ,comme d'habitude, elle ne voulait pas sortir de la cage, j'étais bien décidée à la laisser faire absolument tout ce qu'elle veut, ne la forcer à rien ! . Car le peu qu'elle sorte, elle me stresse plus qu'autre chose ! (pas de sa faute, passé douteux encore ! mais j'ai peur d'un accident qui pourrait lui être préjudiciable ).
Quelle surprise de voir qu'un mâle est rentré dans la cage où elle était restée seule, et après avoir échangé quelques bisous avec lui  , Pastel a suivi le mâle et a pris son envol .
Badaboum ! Cela n'a pas duré longtemps et elle s'est laissée tomber de tout son petit poids sur le lino et bien sûr, derrière un meuble qu'il est impossible de coller au mur à cause d'une installation électrique, que j'avais entourée d'une serviette éponge. (tout cela est en cours de révision). Et de nouveau, elle criait comme si on l'égorgeait, et ne voulait pas sortir alors qu'elle le pouvait en 2 ou 3 coups d'ailes.
Quelle ne fut pas ma surprise lorsque ce même mâle l'a rejointe là où elle se sentait piégée ! Et ils sont de nouveau sortis de cet espace à 2. Et ma Pastel a pris son envol et a continué sans aucune crainte ! Même si parfois elle inspectait le sol, c'était très à l'aise. Toute la journée, elle a volé, joué sur l'aire de jeux et mangé avec eux comme si elle avait fait ça toute sa vie. Cela m'a fait très chaud au cœur car j'ai bien vu qu'il y avait eu un déclic en elle ! Bien que je ne crie pas victoire  , quel bonheur de la voir épanouie comme elle l'a été aujourd'hui.
Cela prouve encore que des congénères peuvent faire beaucoup sur des perruches au passé trouble (ou non trouble bien sûr !)
Je suis très heureuse, car en un déclic elle a fait un bond gigantesque en avant.

Merci pour ta réponse, mais ce fait est exceptionnel, et très rare, sachant pertinemment qu'un oiseau n'est pas un animal domestique, je ne voulais pas lui imposer quoique ce soit. Ce serait un non sens.
Mais cette petite au passé douloureux me faisait en même temps de la peine, car je voyais bien qu'elle était mal dans ses plumes et triste en voyant ses congénères épanouis et elle seule et craintive dans sa cage. Je n'ai que très rarement cherché à la stimuler plus qu'elle ne voulait, j'ai simplement essayé une ou 2 fois. Parfois, elle sortait d'elle-même, mais avec de tristes conséquences.  

Ce que je me demande , c'est comment font ces personnes qui n'ont qu'une perruche isolée, la présence de congénères ayant un impact formidable sur eux. Et ce qui s'est passé aujourd'hui avec ce mâle aurait simplement dû se passer avant. Mais un oiseau fait ce qu'il veut, comme il veut, et quand il le veut. (bien sûr dans les limites énormes que lui impose la captivité, la 1ère des maltraitances).

Merci Marie de ton intérêt pour ma petite Pastel que je désire avant tout rendre heureuse.  

Et tu ne peux pas t'imaginer le bonheur que j'ai éprouvé aujourd'hui devant le comportement de ma petite Pastel qui, cette fois-ci, s'épanouissait pleinement. Après les souffrances qu'elle a subies, ça reste peu, mais que du bonheur, dont elle a bien besoin.
Bonne nuit