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Un texte de Joanne Vleminckx, de la fondation St-Marseille, qui recueille les perroquets dont on se défait, leur permet de faire une pause et trouve ensuite une famille ou un individu qui leur convient, en souhaitant que ce soit pour la vie.

Les perchoirs


Je vois la plupart des oiseaux arriver au refuge avec un problème d’équilibre et après plusieurs années sur un perchoir rond et de même grosseur, ils sont incapables de s’agripper à un perchoir plus petit. Comme si les doigts et les pattes étaient incapables de se refermer sur un perchoir de diamètre différent.

Les oiseaux ont besoin de perchoirs de différentes formes et diamètres. Leur dextérité en dépend.



Dans la nature, les branches sont inégales et rarement horizontales. Elles bougent au gré du vent. Elles sont plus minces aux extrémités. L’écorce est rugueuse ou douce.

Il faut prévoir des perchoirs en corde comme une spirale qui bouge et sur laquelle l’oiseau peut tourner, se pendre la tête en bas…déconner quoi.



Les griffes des oiseaux sont elles aussi importantes. Elles doivent donc être légèrement arrondies mais pas coupées courtes, afin de permettre à l’oiseau de bien s’agripper aux perchoirs et de pouvoir démontrer toute son habilité acrobatique.

Je n’aime pas ces perchoirs ronds qui sont fixés d’un bout à l’autre de la cage pour permettre à l’oiseau de simplement se déplacer de gauche à droite pour son eau et sa nourriture. Bien entendu, c’est plus facile pour l’oiseau de n’avoir qu’à se tourner pour une gorgée d’eau et une croquée. Mais c’est surtout illogique de vouloir leur faciliter la vie ainsi.


Dans la nature l’oiseau doit se déplacer sur plusieurs kilomètres pour pouvoir manger ou boire.



Pourquoi donc leur faciliter ainsi la vie en captivité???

Je pense que leur cage est déjà une grande facilité (pour nous) mais extrêmement ennuyante pour l’oiseau. Alors, nous devons mettre quand même un peu de piquant et penser à la santé mentale mais aussi physique de notre oiseau.


Les oiseaux ne sont pas sédentaires, loin de là. Nous les forçons à vivre en captivité mais ils ne faut pas oublier les vertus de voler pour leur santé et de s’agripper à des objets de différentes grosseur afin d’améliorer leurs articulations, éviter les points de pression qui sont douloureux pour l’oiseau et éviter qu’un jour l’oiseau développe de l’obésité ainsi que les troubles associés à la sédentarité.



Joanne Vleminckx
Fondation St-Marseille

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